mardi 29 janvier 2008

La vitesse et le diaphragme

COURS BRUNO

LA VITESSE

1 /30 de secondes vitesse de référence limite à main levée en fonction de la focale

Exemple : pour uen focale 50 mm choisir 1/60 et pour un 300 mm choisir 1/250
(Prendre la vitesse la plus proche de la focale utilisée) pour ne pas avoir d’effet de bougé.

Prendre toujours 3 points d’appuis pour photographier et en dessous de 1 /30 de secondes il faut prendre un trépied.

3 paramètres importants
1- Distance de la prise de vue
Plus la distance est grande plus la faculté d’arrêter le mouvement d’un objet mobile est grand.

2- l’axe de trajectoire
O Symbole de l’axe sur l’appareil photo

trajectoires possibles

a) La trajectoire perpendiculaire est plus facile pour la prise de vue
(quand le coureur se dirige vers l’objectif)
b) La trajectoire à 45°
c) La trajectoire parallèle

3- La focale
grand angle
téléobjectif (plus facile compression des plans)


Exemple : pour photographier un coureur à pied, l’idéal, c’est de le prendre de face à grande vitesse 1/250 avec une grande focale.

Les photographes, pour les courses automobiles, à vélo, à pieds ou autre se mettent dans les virages pour prendre la photo car les coureurs ralentissent et donc plus facile à photographier. Sur le tour de France les photographes à moto travaillent au flash pour arrêter le mouvement et déboucher les ombres.

L’effet « strobo » décompose le mouvement.

Qu’est ce qui est le plus difficile à photographier un avion de chasse en vol ou un papillon qui vole?
C’est le papillon. C’est quasiment impossible de photographier le papillon en vol car il change de direction tous le temps on ne peut pas anticiper sa trajectoire contrairement à l’avion de chasse. Les papillons se prennent essentiellement en studio. Prendre des enfants qui jouent techniquement très difficile à faire.



LE DIAPHRAGME : Mécanisme constitué de languettes métalliques formant un orifice dont la dimension varie pour laisser entrer plus ou moins de lumière à travers l'objectif. L'ouverture du diaphragme joue un rôle déterminant dans la gestion de la profondeur de champ.


Le « diaph» gère la quantité de lumière, on règle l’ouverture plus ou moins ouverte.

ECHELLE NORMALISEE DU « DIAPH»

f 22 – f 16 –f 11 –f 8 –f 5,6 –f 4 –f 2 ,8 –f 2 –f 1,4 –f 1
O Petite ouverture O grande ouverture

il n’y a pas de diaph dite normale - Diaphragmer c’est fermer le diaph
par exemple fermer de 2 diaphs c’est passer du diaph 8 à 16 donc faire rentrer 4 fois moins de lumière.

Car quand on passe d’un diaph à l’autre on double la quantité de lumière ou on réduit de moitié la quantité de lumière.

Sur un zoom la pleine ouverture n’est pas identique en grand angle qu’en téléobjectif (perte de luminosité) il existe toutefois des zooms à ouverture constante ceux sont des objectifs professionnelles et très chers.

Conséquences quand on modifie l’ouverture du diaph on agit sur la profondeur de champ qui est la zone de netteté de l’image. Pour avoir tous les plans nets il faut arriver à étendre, à épaissir la zone de netteté et pour ce faire il faut diaphragmer c'est-à-dire fermer le diaph ce qui va donner une impression de netteté mais qui n’est pas une netteté réelle à proprement dite.

  • La profondeur de champ : 1/3 avant de la zone de netteté et 2 /3 arrière la zone de netteté
    La focale utilisée va elle aussi modifier la profondeur ainsi que la distance par rapport au sujet.


  • La focale change la profondeur de champ : plus la focale est longue moins il y aura de profondeur de champ.


  • à une grande distance du sujet on aura plus de profondeur de champ par rapport à une distance rapprochée.

Quand on fait une visée, il faut toujours travailler à pleine ouverture proposé par l’objectif.


  • La notion de profondeur de champ en photographie est très importante. Tout ce qui est dans ma zone de netteté est net et tout ce qui sera en dehors de cette zone sera flou.

Le fait de diaphragmer va corriger les defaults optiques de l’objectif.

  1. Les défauts de vignettage (zone plus sombre sur les 4 coins de l’image. Plus on a un grand angle plus on a de vignettage).

  2. Problème optique coussinet et barillet Attention aux lignes droites : les distorsions géométriques en barillet ou en coussinet font partie des aberrations les plus classiques.


Deux distorsions géométriques très courantes

Distorsion en barillet © Getty Images

  1. Une image prise avec un grand-angulaire se traduit souvent par une courbure des lignes droites en bordure d'image. Lorsque les lignes droites sont victimes d'une courbure convexe (vers l'extérieur), les immeubles semblent avoir enflé : il s'agit de la distorsion en barillet. Le phénomène inverse existe également : il s'agit de la distorsion en coussinet. Les lignes droites deviennent alors concaves, déformées vers l'intérieur.

  2. Distorsion en coussinet © Getty Images

  3. Pour chaque objectif, la distorsion varie d'une manière spécifique en fonction de la focale et de la distance de mise au point. Les distorsions se produisent en général sur les distances les plus longues (alors en barillet) et les plus courtes (en coussinet) d'un téléobjectif.


  4. Comment y remédier?

La distorsion est d'autant plus importante que votre focale est courte (10 mm par exemple) et c'est là tout le danger du grand-angle puisque la quasi-totalité d'entre eux y sont sensibles en couvrant un angle de champs énorme. Une autre solution, plus onéreuse, consiste à recourir à l'utilisation de lentilles asphériques qui permettent de corriger ces aberrations ou du moins de minimiser ces phénomènes. Mais si vous disposez d'un appareil compact, pour éradiquer le défaut il vous faudra recourir à un logiciel de retouche. Les évolutions technologiques futures nous apporteront certainement des appareils capables de corriger ces aberrations "à la volée".




Ces distorsions sont très ennuyeuses pour les photos d’architecture. Pour atténuer ces distorsions il faut diaphragmer (fermé le diaph).

Exemple :